Hiro’a n°172 – Dossier : Le fifo revient en hybride

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Dossier – Maison de la Culture (TFTN) – Te Fare Tauh iti Nui

Centre des métiers d’Art (CMA) – Pu ha ΄ap i΄ira ΄a toro ΄a rima ΄i

Le fifo revient en hybride

Rencontre avec Mareva Leu, déléguée générale de l’association du Fifo, Miriama Bono, présidente de l’Afifo et Viri Taimana, directeur du Centre des métiers d’art. Texte : Jenny Hunter – Photos : Fifo /D.R

FIFO AFFICHE 2022 BAT

La 19e édition du Fifo se déroulera du 5 au 13 février. Y seront projetés 17 films hors compétition, 9 courts-métrages documentaires et 10 courts-métrages de fiction. Auxquels s’ajoutent 12 films documentaires présentés en compétition.

Dix-neuf ans. C’est l’âge du Festival international du film documentaire océanien (Fifo) qui tiendra donc sa 19e édition du 5 au 13 février. Après le 100 % numérique l’an passé pour cause de pandémie, le Fifo renoue en 2022 avec le public en présentiel. Toutefois, c’est une formule hybride qui est proposée cette année. Un atout indéniable pour les ‘fifoteurs’ qui pourront participer au festival pour la première fois en version physique et en version numérique.

La version physique se déroulera, à l’instar de chaque édition, à la Maison de la culture, dans le respect du protocole sanitaire en vigueur avec pass sanitaire obligatoire. Le festival numérique sera quant à lui accessible au fenua, mais aussi dans l’Hexagone ainsi que les pays d’Océanie et les territoires d’outre-mer. « La déclinaison numérique du festival a permis de garder un lien avec notre public habituel l’an passé mais également d’en conquérir de nouveaux. Au niveau local comme à l’extérieur, puisque, pour la première fois de son histoire, le Fifo était accessible dans toute l’Océanie et en France », a souligné Mareva Leu, déléguée générale de l’association du Fifo.

Et ce rendez-vous incontournable des passionnés de films documentaires réserve son lot de surprises. Durant une semaine, le Fifo proposera une fois de plus une sélection unique de 12 films documentaires en compétition, 17 hors compétition, 9 courts-métrages documentaires et 10 courts-métrages de fiction. Seul bémol cette année, aucun documentaire polynésien n’a été retenu dans la catégorie reine. Et comme le souligne Mareva Leu : « Chaque année est différente et la sélection dépend du pool de films inscrits pour le comité de sélection. Il se trouve que cette année, aucun des films locaux inscrits n’a retenu l’attention des membres du comité de sélection. Ce n’est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière non plus. Même si c’est toujours “triste” quand cela arrive, nous n’appliquons pas de préférence locale. La qualité technique, la richesse culturelle ou l’originalité intellectuelle du film priment. »

Quoi qu’il en soit, à période exceptionnelle, jury d’exception. Pour la première fois, six des sept membres sont des femmes dont trois du fenua. « Les personnalités qui composent le jury du Fifo sont choisies en premier lieu pour leurs compétences, leur expérience ou encore pour leur aura dans le milieu culturel ou audiovisuel. Tout cela indépendamment de leur genre. Il se trouve que cette année, parmi les personnes envisagées, toutes celles qui ont accepté notre invitation, toutes à part le président du jury, sont des femmes. Nous en sommes ravis et honorés pour tout ce qu’il et elles incarnent. Encore une fois, indépendamment de leur genre », précise Mareva Leu.

Le jury sera présidé pour cette édition par Emmanuel Kasarhérou, président du Musée du quai Branly et déjà membre du jury du Festival à deux reprises, en 2009 et 2011.

Les nouveautés

Parmi les nouveautés proposées par le Fifo en 2022, on notera le workshop professionnel « Du livre à l’écran », initié lors du salon du livre 2021, qui va s’achever au moment du Fifo avec l’annonce du scénario gagnant lors de la cérémonie de remise des prix. Dans le cadre de ce programme, le Fifo organise également une soirée spéciale de projection du film Cousins, réalisé par Ainsley Gardiner et Briar Grace-Smith, qui est une adaptation du roman du même nom écrit par l’auteure māori Patricia Grace. Autre surprise : une soirée spéciale sur les documentaires d’impact sera proposée avec la projection du film #387 réalisé par Madeleine Leroyer et produit par Little Big Story, accompagné d’une rencontre avec la productrice du film. « Ce film est un des documentaires retenus par le programme Good pitch Europe en 2018. Il a été produit l’année suivante et largement diffusé en festivals, en télé et en VOD depuis. Du reste, il est un cas d’école concernant la production d’impact en France puisqu’il a permis d’attirer l’attention sur la situation des migrants en Europe », explique la déléguée générale de l’association du Fifo qui par ailleurs, se réjouit que « les classiques après-midi “Fenêtre-sur-courts” et “Nuit de la Fiction” seront à nouveau proposés avec des sélections qui emmènent les spectateurs à la d.couverte de l’Océanie dans des versions condensées de films de format court ».

Un Fifo qui s’annonce haut en couleur avec, comme à l’accoutumée, outre les projections de documentaires sur grands écrans et sur le web : ses ateliers, ses conférences, sans oublier les groupes scolaires qui bénéficieront d’une journée qui leur est entièrement dédiée…

Le colloque des télévisions de la région retrouve lui aussi le chemin de la Maison de la culture, ainsi que les rencontres avec les réalisateurs. Le tout sera également disponible sur l’Internet.

PRATIQUE

Lundi 7 février : Projections réservées aux scolaires à partir de 8 heures

• Soirée spéciale du livre à l’écran avec Cousins, au Grand théâtre, à 19 heures.

Mardi 8 février : Cérémonie d’ouverture, de 8 heures à 9 heures, Paepae a Hiro

Du mardi 8 au vendredi 11 février :

projections tout public, Grand théâtre, Petit théâtre et salle Muriāvai

Samedi 12 février : Lauréats du Fifo du 19e Fifo au Grand théâtre, à partir de 8 heures

• Projections tout public au Petit théâtre et salle Muriāvai de 8 heures à midi.

• Coup de cœur du 19e Fifo au Petit théâtre et salle Muriāvai à 13 heures

• Lauréats du 19e Fifo au Grand théâtre, à partir de 15 heures

• Coup de cœur du 19e Fifo au Petit théâtre et salle Muriāvai à 18 heures

• Soirée spéciale Film d’impact – numéro 387, Grand théâtre

Dimanche 13 février : Coup de cœur du 19e Fifo au Petit théâtre et salle Muriāvai à partir de 9 heures

• Lauréats du 19e Fifo au Grand théâtre, à partir de 9 heures

• Coup de cœur du 19e Fifo au Petit théâtre et salle Muriāvai à 13 heures

• Lauréats du 19e Fifo au Grand théâtre, à partir de 13 heures

• Les documentaires sur Internet seront accessibles et payants en vous rendant sur digital.fifotahiti.com.

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Une nuit dédiée à la fiction

Le Festival ouvre à nouveau ses écrans à la fiction. L’idée : une sélection de films courts de fiction, chacun durant moins de 30 minutes. Créativité, identité, originalité, traditions et modernité couronnent une sélection de qualité. Dix films ont été retenus sur 23 courts-métrages de fiction inscrits. Leur diversité plonge le spectateur dans l’univers délirant, affirmé et créatif des réalisateurs océaniens.

12e Nuit de la fiction

• Samedi 5 février

• De 19 heures à 22 heures

• Grand HT1

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Les membres du jury

Cette année, le Fifo accueille pour la troisième fois au sein de son jury, Emmanuel Kasarhérou, président du Musée du quai Branly. Déjà membre du jury du Festival en 2009 et en 2011, il a accepté d’en assurer cette fois la présidence. Il est ainsi le premier Océanien à relever ce défi. Il sera entouré de six autres personnalités, professionnelles de l’audiovisuel, également habituées du Festival. Et toutes sont des femmes. Ainsi, on retrouve Hollie Fifer (Australie). Cette productrice et réalisatrice avait raflé le grand prix du Fifo 2017 avec son premier long-métrage documentaire, The Opposition.

Kathryn Graham (Nouvelle-Zélande) est anciennement responsable du département de développement māori à la New Zealand Film commission et également responsable des acquisitions et chargée de production pour Māori TV et TVNZ. Elle participe au Fifo déjà depuis plusieurs années, notamment au pitch du festival ainsi qu’au Colloque des télévisions océaniennes.

Beckie Stocchetti (Hawaii) est directrice exécutive du Festival International du Film de Hawaii. Enfin, trois autres personnalités féminines polynésiennes complètent ce jury. Il s’agit de Tepiu Bambridge, directrice éditoriale de Polynésie la 1ère. À ses côtés se tiendra Virginie Tetoofa, réalisatrice, productrice et fondatrice/gérante de la société AHI Company. Enfin, Heiura Itae-Tetaa complète ce jury. La directrice de Speak Tahiti – Paraparau Tahiti également auteure, journaliste est aussi productrice de films documentaires et de séries de fictions. Elle est l’auteure du film Des paroles et des écrits (Fifo 2019).

Legendes

Emmanuel Kasarhérou

Hollie Fifer

Kathryn Graham

Beckie Stocchetti

Tepiu Bambridge

Virginie Tetoofa

Heiura Itae-Tetaa

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Les prix du Fifo et les trophées du CMA

Cette année, quatre prix seront décernés par le jury international du festival parmi les 12 films présentés en compétition. S’y ajoutera le prix du public qui récompense le documentaire préféré des spectateurs parmi les films en compétition et hors compétition. Les prix du meilleur court-métrage de fiction et du meilleur court-métrage documentaire, désignés par un vote des spectateurs, viendront compléter le palmarès de cette édition. Au total donc, sept prix seront décernés pour récompenser les films de la sélection officielle du Fifo 2022, dont trois seront choisis par le public, en présentiel ou sur l’Internet.

Ces trophées seront à nouveau réalisés par les élèves du Centre des métiers d’art. À chaque édition, la surprise est totale. L’organisation elle-même ne sait jamais exactement à quoi s’attendre. « On sait que les trophées seront sculptés en bois local par les élèves du CMA et qu’ils comporteront également une pièce de nacre gravée. Mais au-delà de ça, tout est laissé à l’imagination et à la créativité des artistes. C’est ce qui fait l’originalité de nos trophées et qui participe aussi à l’importance des prix du Fifo », souligne Mareva Leu. Pour Viri Taimana, directeur du Centre : « C’est une fierté pour nous et pour nos élèves. Comme chaque année, nous proposerons un unu épuré, graphique et allégé pour que les primés puissent repartir avec sans que cela soit trop lourd. » Quatorze élèves de deuxième année travailleront durant 57 heures sur chaque support en bois de rose, de miro ou encore de tou, tandis que d’autres travailleront la nacre. Le tout afin de créer une œuvre dynamique, originale et unique.

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Fenêtre-sur-courts

Sur les 30 inscrits cette année, seuls neuf documentaires courts-métrages ont été sélectionnés. Ils donnent une version condensée des tendances du Fifo 2022. Venus des quatre coins de l’Océanie ou d’ailleurs, tous ont été produits après le 1er janvier 2019. Ils portent en leur cœur la diversité et l’authenticité des peuples, des cultures, des enjeux et des consciences océaniennes du XXIe siècle qu’ils incarnent. Ces films représentent l’expression de l’industrie audiovisuelle de notre région. Tous les films ont été soumis à un comité de pré-sélection constitué de dix professionnels de l’audiovisuel, fans du festival, amoureux du documentaire, génies de la culture ou de l’Océanie.

Fenêtre-sur-courts

• Samedi 5 février

• De 15 heures à 17 heures

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Miriama Bono, présidente de l’association du Festival international du film documentaire océanien :

« Le Fifo est indéniablement le lieu de la rencontre et du partage »

La pandémie a eu raison de la 18e édition du Fifo en présentiel. En 2022, le festival se présente sous une forme hybride. Quels sont les enjeux de cette 19e édition ?

« Chaque édition du Fifo est unique, et pour celle-ci notre organisation devra relever le défi d’organiser un festival en présentiel, avec toutes les incertitudes et contraintes que la crise sanitaire nous impose, mais aussi poursuivre la version digitale du festival. L’objectif est de toucher le public le plus large possible avec cette digitalisation, et notamment à travers le Pacifique et en métropole. »

Avec du recul et dix-neuf ans d’existence, quel regard portez-vous sur le Fifo ?

« Le Fifo est indéniablement le lieu de la rencontre et du partage, c’est un espace ouvert aux autres, à leurs différences, mais aussi à tout ce qui nous réunit. Le Fifo, c’est aussi pour nous, organisateurs, un enjeu sans cesse renouvelé, avec son lot de routine et d’innovation. Ce qui me touche particulièrement, c’est l’attente du public et l’engouement que le festival sait susciter. Même avec la version numérique, les Polynésiens sont restés fidèles au Fifo, et pour nous, c’est une grande joie de constater que l’événement est profondément ancré dans leur quotidien. »

Depuis l’existence du festival, a-t-on constaté une évolution chez les réalisateurs océaniens ?

« Le Fifo est le reflet des problématiques de la région, et forcément les sujets traités évoluent en fonction des années et de l’évolution des sociétés. Au-delà du fond, nous avons aussi observé bien évidemment des évolutions liées à la structuration des filières audiovisuelles, et ceci notamment en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et plus récemment à Wallis-et-Futuna où des documentaires commencent à être produits. Localement, la filière s’organise progressivement, nous avons de jeunes réalisateurs qui commencent à émerger et à être primés. »

On note que cette année, aucun documentaire polynésien n’est en compétition. Comment l’expliquer ?

« C’est très certainement la conséquence à la fois de la crise sanitaire, maiségalement de soucis de financement que rencontre la production audiovisuelle depuis quelques années. C’est un phénomène qui n’est pas spécifique à la Polynésie, vous noterez également qu’il n’y a pas de films néozélandais en compétition, alors que jusqu’à présent, ils étaient très souvent primés. »

Enfin, qu’attendez-vous de cette édition ?

« Déjà, c’est pour nous un grand bonheur de retrouver le public, même si nous savons déjà que cela restera dans des circonstances encore compliquées. Nous sommes également ravis de pouvoir retrouver nos amis du Pacifique, l’ambiance du festival et la chaleur humaine des Océaniens. Chaque nouveau Fifo est une nouvelle histoire, nous avons hâte de la partager ! »

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Les ateliers du Fifo

Cette année, seront proposés deux ateliers en présentiel.

Atelier écriture de scénario avec Sydélia Guirao :

Un atelier incontournable du Fifo puisqu’il existe depuis la création du festival, celui de l’écriture. En quoi consiste-t-il ? « Quelques ingrédients essentiels sont nécessaires à l’écriture d’un scénario ou plutôt d’une histoire. Une fois que l’on a notre base, il existe des épices que l’on peut mélanger à ce script pour induire l’émotion que l’on veut provoquer chez le spectateur », soulignent les organisateurs du festival. Pour réaliser un bon documentaire ou un film, cela passe par l’écriture d’un bon scénario. Alors, à vos plumes !

Horaires

• Mardi 8 février 9h-12h

• Mercredi 9 février 13h-16h

• Jeudi 10 février 13h-16h

• Vendredi 11 février 9h-12h

• Tout public – âge minimum 15 ans – Salle Marama

Atelier reportage TV avec Are Rimbault :

Le reportage décrit le journalisme de terrain par excellence. Il plonge le public au cœur de l’actualité et permet de mieux comprendre certains événements et faits de société. Et pourtant, il s’agit d’un exercice difficile car, si la plume et l’œil du reporter doivent être affûtés, ils doivent également travailler de concert. Jeune réalisateur talentueux, Are vous fera découvrir les bases de l’écriture et la réalisation de ce genre particulier. Celui qui réalise de nombreux reportages diffusés par la célèbre chaine néo-zélandaise TVNZ vous donnera les outils pour « raconter une histoire » originale et intéressante. Pendant cet atelier, vous devrez trouver un thème, l’étudier et le décortiquer pour en dégager un angle original. Une fois le sujet cadré, vous vous mettrez dans la peau du reporter et vous lancerez sur le terrain. À l’aide de votre smartphone ou tablette, vous partirez à la chasse aux images et interviews indispensables pour révéler votre sujet au grand jour.

Tout public – âge minimum 15 ans – Salle Marama

• Les inscriptions aux ateliers se font au bureau du Fifo ou par mail : [email protected]

• Places limitées à 10 personnes par atelier

Horaires

• Mardi 8 février 13h-16h

• Mercredi 9 février 9h-12h

• Jeudi 10 février 9h-12h

• Vendredi 11 février 13h-16h

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Les films en compétition

140 KM A L’OUEST DU PARADIS

• 2021 – Belgique, France – 85 min

• Version

• Réalisation : Céline Rouzet

• Production : Olivier Aknin

ALICK & ALBERT

• 2021 – Australie – 92 min

• Version anglaise sous-titrée en français

• Réalisation : Douglas Waitkin

• Production : Freshwater Pictures

CANE FIRE

• 2020 – Hawaii – 90 min

• Version anglaise sous-titrée en français

• Réalisation : Anthony Banua-Simon

• Production : Anthony Banua-Simon, Mike Vass

MARALINGA TJARUTJA

• 2020 – Australie – 53 min

• Version anglaise sous-titrée en français

• Réalisation : Larissa Behrendt

• Production : Blackfella Films

MAXHA : RELEVER LA TETE

• 2021 – Nouvelle-Calédonie – 54 min

• Version française et sous-titrée en français et en

anglais

• Réalisation : Emmanuel Tjibaou, Nune Luepack

• Production : Foulala Production, Nouvelle-Calédonie la 1ère, France

Télévisions

MY NAME IS GULPILIL

• 2021 – Australie – 102 min

• Version anglaise sous-titrée en français

• Réalisation : Molly Reynolds

• Production : Rolf de Heer, David Gulpilil, Peter Djigirr, Molly Reynolds

NOUVELLE-CALEDONIE, L’ILE SAUVAGE

• 2020 – France – 55 min

• Version française sous-titrée en anglais

• Réalisation : Rémi Laugier

• Production : Cosmopolitis Productions

OCEANS APART – GREED, BETRAYAL AND PACIFIC RUGBY

• 2021 – Samoa, Royaume-Uni – 61 min

• Version anglaise sous-titrée en français

• Réalisation Ales Haudiquet

• Production : Tusitala films

SMALL ISLAND BIG SONG – AN OCEANIC SONGLINE

• 2021 – Australie – 53 min

• Version anglaise sous-titrée en français

• Réalisation : Tim Cole

• Production : BaoBao Chen – Small Island Big Song

STRONG FEMALE LEAD

• 2021 – Australie – 78 min

• Version anglaise sous-titrée en français

• Réalisation : Tosca Lobby, Rachel Grierson-Johns

• Production : Northern Pictures

THE BOWRAVILLE MURDERS

• 2021 – Australie – 88 min

• Version anglaise sous-titrée en français

• Réalisation : Allan Clarke

• Production : Dan Goldberg, Stefan Moore

THE ISLAND IN ME

• 2021 – États-Unis, Espagne, Îles Cook – 100 min

• Version anglaise sous-titrée en français

• Réalisation : Gemma Cubero Del Barrio

• Production : Gemma Cubero Del Barrio, Suzanne Lafetra Collier,

Leanne K. Ferrer

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