Julien Mai, directeur de Heiva Nui

Une ère nouvelle…

Bienvenue à tous dans les pages de ce Hiro’a dédié au Heiva i Tahiti 2010.

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En constante évolution mais toujours fidèle à sa devise que – sans hier et sans demain, aujourd’hui ne vaut rien -, le Heiva demeure ce moment de la culture polynésienne qui sait allier tradition et modernité, découvertes et créations, partage et convivialité.

C’est aussi le carrefour de rencontres de l’identité polynésienne et de ses multiples visages, avec la présence, cette année, d’archipels plus éloignés – Raromatai et Ma’areva – qui vont honorer le Heiva de leur présence au concours de chant et danse. La Polynésie puise sa force et son authenticité dans ces diversités culturelles. Mais le Heiva, c’est un concours de ‘ori Tahiti. Huahine et Mangareva danseront non pas leurs particularités, mais leur énergie, leur volonté de se frotter à la scène de la « capitale ».

En 2009, le concours de danse voyait s’affronter tous les grands noms de la danse. Un millésime rare que nous avons tous savouré.

2010, je crois, s’annonce sous de nouveaux hospices.

Une cérémonie d’ouverture différente, une programmation plus étalée, de nouveaux groupes de danse, une reconstitution inédite « Vaka Arioi » au marae Arahurahu de Paea…

Autant de particularités que nous avons souhaité symboliser par l’arc-en-ciel, te anuanua, dans le décor de la place To’ata ainsi qu’à travers notre communication.

« Arc-en-ciel, écharpe du tonnerre », disait Jules Vernes. L’imprévu et la force vont éclater, nous surprendre. L’arc-en-ciel, ce pont entre les hommes et les dieux, entre le ciel et la terre. L’arc-en-ciel, pirogue du Dieu Oro avec laquelle il sillonnait le triangle polynésien et les archipels pour faire connaître et accepter sa religion.

Voyons dans le Heiva 2010, placé sous le signe de ce lien coloré, un message de sagesse et une promesse d’avenir.

Cette grande fête polynésienne, dont c’est la 128ème édition, concerne et réunit aujourd’hui toutes les générations, elle est marquée par son ancrage dans notre Pays et, plus que tout, dans notre culture dont elle est devenue, au fil des décennies, l’emblème incontournable ! C’est ici que les nouveaux talents, références de demain, nous ferons découvrir combien les traditions sont vivantes. Le temps du Heiva, nous avons tous rendez-vous avec elles ; danse, chant et sports nous ouvrirons la porte du ciel, nous mèneront sur le pont qui nous élèvera, à la manière de l’arc-en-ciel.

Bon Heiva à tous.

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