« La pirogue de la vie avance… »

Chers amis et lecteurs de Hiroa ;

Voici venu le mois d’avril avec ses joies, sa vie pétillante, ses espoirs, avec ses peines aussi et ses difficultés au quotidien.

Le monde de la culture a dit au revoir à Aimeho Charousset, ami de toutes les paroles et de toutes les cultures, conteur, marcheur infatigable, qui nous a quittés discrètement, selon son souhait, rejoignant son grand ami Jean-Marc Pambrun au paradis des poètes. Il nous manquera comme nous manquent celles et ceux qui tracent leur chemin avec, dans le cœur, du respect, de l’amour, de l’intérêt pour les autres.

Mais la pirogue de la vie avance, les voiles gonflées par la force de la vie. Les groupes de ‘ori tahiti ont investi les lieux de répétition qu’ils ont pu trouver, les pehe résonnent dans la nuit, les chorégraphies du prochain Heiva i Tahiti se préparent fiévreusement, annonçant des joutes superbes.

Le Grand Théâtre de la Maison de la Culture accueille, les vendredi 19 et samedi 20 avril prochains, un superbe spectacle avec le grand orchestre symphonique du Conservatoire et six voix de la scène locale qui rendront hommage aux Beatles, groupe mythique s’il en est. 25 de leurs plus belles chansons seront à l’affiche de deux soirées promettant d’être inoubliables. C’est l’événement du mois, à ne manquer sous aucun prétexte pour revivre la magie que ces quatre garçons « dans le vent » savaient distiller de manière unique et absolue. C’est notre dossier.

Vous trouverez également, entre autres, dans cette édition un zoom sur le projet scientifique et culturel du Musée de Tahiti et des îles, un retour sur le magnifique FIFO 2013 et, déjà, un regard sur la prochaine édition ; l’annonce d’une très belle exposition d’art contemporain du Centre des Métiers d’Art au Musée de Tahiti… A noter également l’arrivée sur le fenua d’un orchestre de jeunes musiciens néo-zélandais, le Te Aotea Youth Symphony Orchestra, qui durant dix jours va partager sa passion de la musique avec son homologue du Conservatoire et tous les mélomanes polynésiens – ils sont nombreux.

Et enfin, car il le vaut bien, un hommage à Julien Faatauira, l’un des grands musiciens de l’orchestre traditionnel du Conservatoire qui part à la retraite avec tous ses souvenirs mais en ayant pris soin de transmettre à son fils, à ses élèves, sa passion des arts traditionnels.

 

Bonne lecture à tous et rendez-vous à l’une ou l’autre de nos manifestations !

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