N° 79 – Edito

Laetitia Liault, chef du service de l’artisanat traditionnel

 

« Nos savoir-faire sont nos gardiens »

 

Grâce à l’implication du Service de l’Artisanat Traditionnel dans le journal Hiro’a, nous pouvons enfin présenter au public une partie de l’étendue de notre artisanat, dont bien des facettes sont méconnues. Et c’est avec passion et fierté que nous travaillons pour le représenter. Car au-delà d’offrir des emplois et de la richesse, les différents métiers artisanaux sont, plus que dans n’importe quel autre secteur, facteurs de liens, de préservation et de créativité. Nos savoir-faire sont nos gardiens. Indispensables, uniques, ils insufflent à notre culture authenticité et créativité. Des différentes méthodes de préparation des matières premières aux mille et une techniques de tressage ou de sculpture, en passant par l’élaboration d’un tifaifai ou d’une recette de mono’i, chaque geste perpétue la force de nos traditions.

Découvrez notre dossier du mois, aussi instructif que pratique, sur la préparation des fibres végétales. Avant de devenir de merveilleux chapeaux, sacs ou more entre les mains habiles des artisans, les matières premières nécessitent une science précise afin de pouvoir être exploitées !

Et parce que le Hiro’a est à l’image de la culture telle qu’elle se vit et se pratique en Polynésie, les sujets abordés en ce mois d’avril sont multiples : il y est question de tifaifai, d’expositions, de concert, d’ateliers pour les jeunes, de confection traditionnelle ou encore de graffiti.

Bonne lecture à tous.

 

 

Richard Mai nous a quittés le 14 mars dernier, à l’âge de 59 ans.

Après avoir fait ses études à Aix en Provence à Sciences Po, il part sac au dos aux Etats unis pendant 1 an pour parfaire son anglais.

Il revient à Tahiti à l’âge de 24 ans et commence à travailler à l’OPATTI (Office pour la Promotion et l’Animation Touristique de Tahiti et des Îles). Il organise dans ce cadre son premier Heiva. C’est le début d’une histoire d’amour avec la culture à laquelle il sera toujours attaché. Il suivra toutes les évolutions de la structure, de la MJMC (Maison des Jeunes – Maison de la Culture) à la Maison de la Culture en passant par l’OTAC (Office Territorial d’Action Cutlurelle) avant d’œuvrer au Ministère de la Culture auprès de Louise Peltzer.

 

Heremoana Maamaatuaiahutapu, qui prend la tête de la Maison de la Culture en 2002, fera appel à ses compétences. Il revient donc dans l’établissement et dirige la régie avec Jacquot Tiatia pendant plus de 10 ans. Il était également très investi auprès du FIFO dans le cadre du comité de présélection des films depuis de nombreuses années.

Richard était l’un des piliers de l’Établissement, un collègue et un ami que nous regrettons sincèrement.

 

 

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