Hiro’a n°151 – Le saviez-vous ? Le CMA en mode « examens »

Hiro’a 151 – Le saviez-vous ?

Centre des Métiers d’Art

151 saviez vous promotion CMA

Le CMA en mode « examens »

Rencontre avec Viri Taimana, directeur du Centre des métiers d’art. Texte MO – Photo Archives ASF

À partir du mois de mai, les élèves du Centre des métiers d’art entreront dans leur période d’examen. Un processus sur lequel revient Viri Taimana, le directeur.

 

On approche de la fin de l’année de formation et comme tous les établissements, le CMA prépare ses futurs diplômés en vue des examens finaux. Mais quels sont les diplômes proposés par le Centre des métiers d’art ? Depuis septembre 2017, la formation au CMA mène vers deux diplômes, tous deux reconnus au niveau national.

Des diplômes nationaux

Le premier, le Certificat polynésien des métiers d’art (CPMA), est un diplôme de niveau V, soit l’équivalent d’un CAP. Cette année, il concerne neuf élèves qui se préparent depuis la fin du mois de mars. « Nous avons mis en place des thématiques courtes et rapides à réaliser afin de les entrainer en vue de l’examen qui se déroulera de mai à juin. Nous attendons de ces élèves une exécution parfaite d’un sujet, par laquelle ils devront faire montre du savoir-faire acquis au CMA », explique Viri Taimana.

Le second diplôme est le Brevet polynésien des métiers d’art (BPMA), diplôme de niveau IV, l’équivalent d’un Baccalauréat professionnel. Il concerne cette année huit élèves, qui ont débuté depuis la fin du mois de mars la préparation de leur dossier d’examen qu’ils présenteront au jury au mois de juin. « Nous attendons d’eux une création originale parfaitement exécutée et accompagnée d’un travail de recherche très poussé leur permettant une déclinaison de leur œuvre dans d’autres domaines. Le sujet peut partir d’un texte, d’une phrase, d’une image ou d’un son qui doit les amener à faire une introspection. L’œuvre devra être le résultat d’une synthèse de ce qu’ils ont appris au CMA», fait remarquer le directeur. Par ailleurs, et c’est un point très important, les créations doivent faire référence au monde polynésien. « Il faut éviter un glissement vers d’autres cultures. Donc, l’œuvre originale doit faire référence à la mémoire collective polynésienne, sans qu’il soit besoin de l’expliquer. »

Les inscriptions au CMA pour la rentrée d’août

Les inscriptions à l’examen d’entrée ont, en principe, lieu de la première semaine de mai jusqu’à la dernière semaine de juin. Lors de la première semaine de juillet, les candidats passent une épreuve de dessin, une épreuve de volume et se présentent à l’oral devant le jury. Ils doivent se munir de leur dossier de travaux personnels qui servira de base à l’entretien. L’inscription est ouverte à toute personne de seize ans minimum, diplômée ou non.

Chaque année, ce sont en moyenne cinquante candidats qui passent les épreuves pour seulement vingt places. « Certains candidats viennent avec un dossier en béton et tous les arguments nécessaires. Ils sont quasiment sûrs d’être retenus, tandis que d’autres sont un peu démunis face au jury. Lorsque nous sentons qu’il y a du potentiel, nous les aidons à argumenter sur la base de leur dossier. C’est pourquoi celui-ci est très important », rappelle Viri Taimana.

L’info est lancée, à vous de jouer !

Pratique :

Centre des métiers d’art de la Polynésie française

Tél. : 40 437 051 – Fax : 40 430 306

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