N°133 – ACTUS

 

Maison de la culture (TFTN) – Te fare tauhiti nui 

Service de l’artisanat traditionnel (Art) – Pu ohipa rima’i

 

 

Histoires d’Océanie : romance aux Tuamotu

Projection - The paganLa quatrième édition de l’événement Histoires d’Océanie offre la possibilité de découvrir sur grand écran le film The pagan (Chanson païenne). Produit par la MGM, ce long-métrage a été tourné en Polynésie française en 1928 par le réalisateur W.S. Van Dyke et le chef opérateur Clyde de Vinna, avec Ramon Navarro et Dorothy Janis.

Le film raconte l’histoire de Henry Shoesmith, jeune métisse tahitien né d’un planteur anglais et d’une jolie vahine. Il est le propriétaire d’une grande plantation dont il s’occupe assez peu, préférant s’amuser et jouer du ‘ukulele. Il tombe amoureux d’une jeune Européenne nommée Tito, dont le père est un truand qui va tout faire pour le déposséder de ses terres…

Cette histoire d’amour a été tournée en grande partie aux Tuamotu, même si la base opérationnelle de la production est restée à Tahiti. Fort de son expérience sur White shadows in the south seas aux îles Marquises, Van Dyke s’est organisé au mieux, mais il n’a pas réussi à échapper aux fortes pluies saisonnières qui ont provoqué l’interruption du tournage pendant près d’un mois !

Malgré ce contretemps, le tournage a été mené à son terme et The pagan a connu un grand succès commercial. Pour la revue Photoplay, « Ramon Navarro apporte de la profondeur et de la grâce à son rôle de jeune métis qui a pour seul dieu la nature et dont la seule loi est l’amour ». Il faut souligner que c’était la première fois que le public américain découvrait la voix de Ramon Navarro.

De son côté, le quotidien Le Petit Parisien estime, en 1930, que « ce film d’une candeur voulue, par moment déconcertante, se rachète par une fraîcheur, un charme difficile à analyser. Tourné dans une fausse brousse de studio, il eût été in

supportable. Mais grâce à la sincérité, à la splendeur de son décor, à la désarmante jeunesse de ses acteurs, il constitue, si j’ose dire, un bain de naïveté ! »

Pratique

Mercredi 24 octobre – 18h30

Entrée libre

Renseignements au 40 544 536

Petit théâtre de la Maison de la culture

 

 

 

Le planétarium de retour dans la salle Muriavai

133 - Actus - Planétarium 01

L’association ProScience et la Maison de la culture organisent de nouvelles sessions de découverte du ciel polynésien, du 3 au 13 octobre. Ces visites pleines de magie sont ouvertes aux scolaires comme au grand public.

De nouveaux animateurs de planétarium ont été formés récemment pour renforcer l’équipe. Ils présentent des profils très divers, rapporte Régis Plichart, le président de l’association Proscience et porteur du projet Planétarium : « Ils sont issus du monde associatif culturel, sont professeur de géographique ou encore ingénieur ». Pour cette session d’octobre, plusieurs d’entre eux vont animer leurs premières séances, leurs premiers voyages interstellaires au cœur de la galaxie.

Seuls les groupes peuvent réserver, par email ou téléphone. Plusieurs groupes scolaires ont déjà leur créneau : « Ce sont essentiellement des écoles de la ville, mais on va aussi accueillir des classes de Mataiea et de Hitiaa », indique Régis Plichart. L’association a du mal à trouver des salles à l’extérieur. La Maison de la culture est heureusement un partenaire fidèle et le dôme à l’intérieur duquel est représenté le ciel (les planètes, les étoiles, les constellations, les galaxies etc.) trouve donc régulièrement sa place dans la salle Muriavai.

Pratique

Du 3 au 13 octobre

Salle Muriavai, Maison de la culture

Séances publiques : tous les jours, de 9h à 16h

Séances de 40 mn

Adultes : 500 Fcfp

Enfants de 4 à 10 ans : 300 Fcfp

Seuls les groupes peuvent réserver par email ou téléphone

Le nombre de place est limité à 25 personnes par séance

+ d’infos : www.proscience.pf et www.maisondelaculture.pf

 

 

 

133 - Actus - Affiche du salon des AustralesLa diversité de l’artisanat des Australes en vedette à l’assemblée

Le 17e salon des Australes a lieu du 22 octobre au 4 novembre, dans le hall de l’assemblée de la Polynésie française. Les artisans des cinq îles de l’archipel sont présents en nombre : ils sont 75 à proposer leurs créations.

Cette année, les roseaux des montagnes Kakae de Rapa sont mis à l’honneur. « Les cinq îles devront créer des produits en utilisant des roseaux, ainsi que du pandanus », explique Iaera Tefaafana, organisatrice du salon. Plusieurs concours sont organisés : confection de « maison d’antan », confection de collier en fibre de roseaux de montagne, confection de fleur, barrette et pique en fibre de roseaux de montagne, ou encore confection de ceinture dans le même matériau. La remise des prix aura lieu le vendredi 2 novembre.

Des ateliers de tressage sont proposés tous les jours, à 8h. Il y a aussi des animations musicales et des ventes de plats des cinq îles des Australes.

Ce salon a lieu une fois par an. L’événement permet au grand public d’observer et d’apprécier « la diversité des tressages traditionnels existants et les couleurs naturelles utilisées », et aux artisans de « se dépasser, d’innover, tout en conservant le savoir-faire traditionnel », souligne Iaera Tefaafana.

Pratique

Du 22 octobre au 4 novembre, de 8h à 17h

Hall de l’assemblée de la Polynésie française

+ d’infos : Service de l’artisanat traditionnel

40 54 54 00 – [email protected] – www.artisanat.pf

Iaera Tefaafana – 87 75 90 17

 

 

Les artisans de Huahine exposent leur savoir-faire pendant la Hawaiki Nui va’a

133 - Actus - Artisanat Huahine 02 - Crédit Service de l'artisanat

La fédération Huahine i te mata a’ia’i, menée par Marietta Tefaataumarama, ne veut pas rater l’occasion : pendant la célèbre course de va’a, le centre artisanat de Fare à Huahine sera ouvert pour accueillir les sportifs, leurs proches, leurs fans et les visiteurs.

À l’occasion de cet événement sportif et festif, on pourra donc découvrir les créations locales, et notamment « des colliers et du monoi », en quelque sorte les spécialités des artisans de Huahine, indique Marietta Tefaataumarama. Il y aura aussi des paniers et des tifaifai. Le tout est réalisé avec des coquillages, de la nacre, des fibres, os et perles. De quoi revenir de Huahine avec des souvenirs de lagon turquoise et un cadeau qui respire l’authenticité de l’île.

Pratique

Exposition Hawaiki Nui

Du samedi 27 octobre au samedi 3 novembre

Centre artisanat de Fare, Huahine

+ d’infos : Service de l’artisanat traditionnel

40 54 54 00 – [email protected]www.artisanat.pf

Marietta Tefaataumarama – 87 72 64 36

 

 

Après le Tahiti Comedy show, Yepo se lance à l’assaut des scènes parisiennes

En remportant le 1er prix Stand Up du dernier Tahiti Comedy show, en mars, Teipotemarama Tetoe alias Yepo a gagné une tournée à Paris. La jeune humoriste s’est envolée le 21 septembre dernier pour la capitale avec quelques sketchs et une bonne dose de trac dans ses bagages. « Je ne dors pas beaucoup ces derniers temps, je pense aux scènes, je travaille, je modifie mes textes… » confiait Yepo avant son départ. Elle ne peut pas vraiment compter sur ses prédécesseurs, qui lui ont davantage parlé «  de nourriture, de fromage » que de leur expérience sur scène, mais elle a l’appui de la coach Léonore Canéri, qui l’accompagne à Paris.

« Je ne m’inquiète pas pour elle, c’est un caméléon, elle sait s’adapter », assure la spécialiste. Le plus difficile, c’est de s’adresser à un public complètement différent, souligne-t-elle : « Le public parisien est dur, timide. Et puis, ce n’est pas le même humour. Ici, c’est un humour de situation, alors qu’à Paris, c’est un humour intellectuel. Mais j’ai l’impression qu’on sort de la période provocation, il y a moins de méchanceté, les gens ont envie de rire. » Léonore Canéri a vu le nombre de scènes dédiées au stand-up exploser en l’espace de trois ans, de même que le nombre d’humoristes. La concurrence est donc forte, mais Yepo a les armes pour y faire face. La première semaine, elle reprend un de ses sketchs écrits pour Tahiti et adapte son introduction et sa conclusion. Puis, son inspiration vient à mesure qu’elle découvre Paris, « sa disparité ethnique, ses prix, les gens qui se taperaient dessus pour entrer dans un bus… » Le grand défi, c’est un spectacle de 40 minutes à Gennevilliers, en banlieue parisienne. « Je n’ai jamais fait ça ! » s’exclame Yepo. Mais elle se lancera sur scène avec passion et conviction : « Si l’opportunité se présente, je claque tout et je vais là-bas vivre ma passion ! »

+d’infos : 40 50 31 00 / FB La Maison de la Culture de Tahiti

Yepo est en tournée parisienne du 21 septembre au 7 octobre.

 

 

Un nouveau show aérien merveilleux de M-Pol arts

L’école M-Pol’Arts a remporté deux médailles d’or et une médaille de bronze au Pole art USA Pro, à Las Vegas, en septembre dernier. Les championnes, dont Marie Soler, feront une représentation de leur chorégraphie gagnante sur la scène du Grand théâtre, le 26 octobre.

Elles seront aux côtés des 65 élèves de l’école pour un show aérien qui allie plusieurs disciplines telles que le Pole art, le tissu aérien, le hamac aérien, le cerceau aérien, la contorsion et la danse acrobatique. Fortement inspiré de Alice au pays des merveilles, ce spectacle présentera trois parties distinctes, chacune amenant les spectateurs dans un univers enchanté, entre Walt Disney et Tim Burton.Affiche Merveilles v6-CMJN

C’est le troisième show aérien proposé par l’école, après 2016 et 2017. Cela représente un travail  colossal : « On choisit nos thèmes en équipe environ deux ans à l’avance et l’idée mûrit petit à petit, on se nourrit de ce qu’on observe dans la rue, à la télévision, et on va voir des spectacles à l’étranger », raconte Émilie Sartres, la directrice de M-Pol’Arts. Les trois professeures de l’école réalisent l’ensemble des 25 chorégraphies du show. Quant aux élèves, ils travaillent sur le spectacle pendant environ huit mois et le rythme s’intensifie à l’approche de la représentation. Mais le plus difficile, ça reste la partie technique : « On propose des tableaux très visuels, en essayant de toujours surprendre les gens. Comme il s’agit d’arts aériens, cela suppose d’installer des accroches, des structures spéciales sur la scène du Grand théâtre », explique Émilie Sartres. Cela signifie aussi que le show est conçu tout spécialement pour cet espace ; il n’y aura qu’une occasion de l’apprécier, le 26 octobre, date de la représentation unique des ces « Merveilles » acrobatiques.

 

Pratique

« Merveilles »

Vendredi 26 octobre, 19h30

Grand théâtre de la Maison de la culture

Tarif unique : 3 500 Fcfp

Billets en vente sur place et sur www.maisondelaculture.pf

Renseignements au 40 544 544 / FB : La Maison de la Culture de Tahiti / www.mpolarts.com

 

 

 

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