N°130 – ACTUS

Fa rereira’a i Tah iti : 5ème édition

Impression

Le Farereira’a est un événement né sous l’impulsion de Coco Hotahota, et dont la 1ère édition s’est déroulée en 2004. Plus de 350 passionnés étaient alors venus à la rencontre des racines de notre culture, pour des concours et spectacles dans le berceau du ‘ori tahiti.

Cette nouvelle édition se fonde sur la même démarche et le même engouement. Elle sera portée par six groupes venus d’Amérique et du Mexique, dont certains sont déjà bien connus en Polynésie. Nemenzo, Te varua ‘ori, Te Mana o te ra mais aussi Noelani, Hui Tarava et Hura atua nui regroupent 350 artistes qui s’affronteront amicalement en solo ou en groupes. Porté par Anthony Manaois, les concours sont organisés au Grand Théâtre de la Maison de la culture.

Le fare rima’i de la pointe Vénus a fait peau neuve

Après des mois de travaux, la maison qui accueille les artisans de la fédération Te Feti’a no Tefauroa est enfin terminée ! Le nouvel espace s’étend sur 190 m2, avec un hall d’exposition, une salle d’essayage et deux rampes d’accès pour les personnes handicapées – l’une donne sur le phare, l’autre sur le fare du Service du tourisme. Construit par le Pays, le centre artisanal porte le nom de « Niufa » en hommage à Betty Taputuarai, pour son implication dans la fédération artisanale « Niufa », dont elle a été la présidente de 1991 à 2015.

L’aboutissement de ce projet est une « satisfaction » pour Tevahine Teariki, la présidente de la fédération, qui regroupe dix associations. « On propose de la sculpture, des peintures, de la couture, ou encore des bijoux, dont certains sont montés sur place », précise-t-elle. Le centre est suffisamment grand pour que les artisans fassent des démonstrations en plus d’exposer leurs produits. Le fare rima’i fait partie des nouvelles installations de ce site touristique classé de la commune de Mahina.

Partagez vos images de Taputapuātea !

Vous possédez des images anciennes du Paysage culturel Taputapuātea, de ses marae, de son littoral, de ses montagnes, de ses rivières, de sa faune, des événements culturels qui s’y sont déroulés, des travaux de restauration archéologiques qui ont été entrepris par le passé, ou encore de ses motu ? Le Service de la culture et du patrimoine vous propose de les numériser. Vos originaux vous seront bien entendu restitués et une copie numérisée sur support CD ou DVD vous sera remise en échange. Le SCP ne conservera qu’une copie numérique, imperméable à l’usure du temps ! Ces données iconographiques et ces films viendront, avec votre accord, enrichir la collection patrimoniale du Pays. Un site internet entièrement dédié au premier bien culturel du fenua inscrit au patrimoine de l’humanité est en cours de conception, avec l’objectif d’associer les collectionneurs et amateurs ainsi que les professionnels de la photographie et du film a ce projet.

Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le chef de projet Taputapuātea à l’adresse suivante : [email protected], et consulter le site du SCP : www.culture-patrimoine.pf.

OrIane, Mahealani, Natalia : trois nouvelles étoiles de la danse traditionnelle3 NATALIA LOUVAT DET

C’est un résultat exceptionnel : Oriane Lhemann, Mahealani Amaru, et Natalia Louvat ont décroché, le 29 mai dernier, la médaille d’or de la danse traditionnelle, autrement dit leur diplôme de fin d’études traditionnelles du Conservatoire artistique de la Polynésie française.

Pour cela, les trois candidates devaient présenter une chorégraphie sur des pas imposés et une création libre, deux épreuves d’une grande intensité émotionnelle. Elles ont obtenu des notes supérieures ou égales à 17/20 pour leurs performances. Les trois lauréates devaient par ailleurs valider quatre unités de valeur parmi les disciplines suivantes : culture générale polynésienne (obligatoire), ‘orero, chorégraphie, pratiques instrumentales (percussions et/ou ‘ukulele).

L’année prochaine, Loic Chounin et Aisa Lai Fao présenteront à leur tour le diplôme de fin d’études traditionnelles ; ils ont obtenu cette année leur certificat de fin d’études traditionnelles. Quant à Larsen Oopa, Kahealani Tsong et Meili Chang, ils ont obtenu leur brevet et passeront le certificat en 2019.

Mahealani Amaru, lauréate polynésienne de l’Académie de l’union2 MAHEALANI AMARU DET

Le mois de juin a été riche en émotions pour la brillante danseuse du conservatoire, qui excelle aussi en ‘orero. Après avoir obtenu son diplôme d’études traditionnelles, Mahealani Amaru a appris qu’elle était admise à la classe préparatoire intégrée de l’Académie de l’union, école supérieure professionnelle de théâtre du Limousin.

La jeune femme de 18 ans a, en effet, remporté le concours organisé le 17 mai dernier dans les espaces du Te fare upa rau. Cette initiative de l’Académie de l’union vise à « répondre aux difficultés rencontrées sur les territoires d’Outre-mer en matière de formation à l’art dramatique » et à renforcer la présence des cultures ultramarines et des étudiants de ces territoires dans les écoles nationales de théâtre.

Les cours seront dispensés de septembre 2018 à juin 2019 au sein même de l’école à Saint-Priest-Taurion, dans le département de la Haute-Vienne. Certains ateliers pourront avoir lieu au Théâtre de l’union, centre dramatique national du Limousin. La formation s’articule principalement autour d’ateliers d’interprétation, de travail corporel et vocal, mais aussi d’écriture. Une autre candidate du conservatoire, Julie Pangaud, a été déclarée admissible sur liste complémentaire polynésienne.

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