N°120 – « Le ‘ukulele rend les gens heureux »

 

Maison de la Culture (TFTN)– Te Fare Tauhiti NuiAidan James

Aidan James, 16 ans, musicien et acteur hawaiien et Andrew Molina, 25 ans, musicien hawaiien. Texte : ASF

 

Le festival international du ‘ukulele, c’est avant tout des rencontres avec des artistes reconnus au niveau international. Pour la deuxième fois, le virtuose Aidan James sera présent à Tahiti. Il partagera l’affiche avec Andrew Molina dont c’est la première visite en Polynésie française. Nous les avons interviewés avant leur arrivée au fenua.

Aidan, quel souvenir gardez-vous de votre participation au 1er festival international du ‘ukulele en 2015 ?

Aidan: Je garde de notre dernier voyage à Tahiti des souvenirs extraordinaires avec tellement de moments sympathiques. J’ai surtout rencontré des gens incroyables avec qui, pour certains, j’ai noué de réelles amitiés. Je me souviens d’avoir eu un accueil de formidable dès l’aéroport, je me souviens également d’un public très interactif. La cerise sur le gâteau a été le record du monde et l’inscription dans le Livre des records. J’ai hâte de revenir et de revoir tout le monde.

Vous utilisez le Kamaka, mais vous avez dû tester le ‘ukulele traditionnel de nos îles. Le son est vraiment différent, non ?

Aidan: Oui bien-sûr, j’ai essayé de jouer avec un ‘ukulele tahitien lors de ma dernière visite à Tahiti et c’était plutôt génial. Le son est vraiment différent du ‘ukulele que je dirais « classique » pour moi. J’ai fait une vidéo de moi jouant du ‘ukulele tahitien que j’ai partagée sur mon Instagram. J’ai l’intention de m’en acheter un lors de ma prochaine visite à Tahiti.

Est-ce que ces expériences avec différents ‘ukulele font évoluer votre jeu ?

 

Aidan : Je pense que ce que je fais avec un ‘ukulele est assez unique et différent de ce qu’on peut entendre. Je propose une nouvelle façon de percevoir l’instrument. Kamaka est ma marque préférée en raison de sa sonorité et aussi de son apparence.

 

 

Andrew, vous jouez tous les deux avec Aidan des sons plutôt folk et rock, est-ce qu’on peut faire la même chose avec un ‘ukulele traditionnel ?

 

Andrew : Ce qui fait la force du ‘ukulele, c’est bien cette capacité à jouer n’importe quel type de musique. Rock, pop, traditionnel polynésien, classique, jazz… tout dépend du joueur finalement.

 

Vous avez une préférence ?

 

Andrew : je joue vraiment beaucoup de styles différents, mais j’ai une vraie préférence pour le genre Classique-Rock.

 

A votre avis qu’est-ce qui fait le succès du ‘ukulele ?

 

Andrew : C’est un petit instrument facile à transporter, amusant et surtout tout le monde peut s’y mettre. Je pense que le ‘ukulele a un son chaleureux. Il rend les gens heureux.

 

Andrew, vous avez déjà joué avec des musiciens tahitiens ?

 

Andrew : Non pas encore, ce sera une première avec ce festival.

 

Justement qu’est-ce que vous attendez de cet événement ?

 

Andrew : Je suis très impatient de visiter vos magnifiques îles, de rencontrer ses habitants et bien-sûr de partager différents styles musicaux au ‘ukulele.

Allez-vous préparer quelque chose de particulier pour le concert ?

Aidan: Je suis très excité à l’idée d’interpréter de nouvelles chansons que je n’ai pas encore jouées sur scène. Elles seront interprétées en avant-première à Tahiti. Je suis également très impatient de rejouer avec l’incroyable Maruarii Ateni et tout le groupe de musiciens. Ce sera l’occasion de tester de nouvelles choses. Je voulais profiter d’ailleurs de cette interview pour remercier chaleureusement la Maison de la Culture, Jean-François Leou et toute l’équipe organisatrice de me permettre à nouveau d’être avec vous.

 

Avez-vous de nouveaux albums en préparation ?

Aidan: Je sors de studio où j’ai préparé mon second album. Normalement de nouveaux titres devraient être disponibles d’ici la fin de l’année.

Andrew : Je viens juste de sortir, cette année, un nouvel album intitulé « A New Journey ».

 

 

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