N°112 – L’histoire du Heiva i Tahiti

 

Service du Patrimoine Archivistique et Audiovisuel – Te piha faufa’a tupunaZ14-006-02273bis

 

Rencontre avec Tamatoa Pomare Pommier, chef du Service du Patrimoine Archivistique et Audiovisuel.

 

La fête, rythmée de musiques, de danses, de jeux ou de compétitions sportives, tient une place primordiale dans la société polynésienne. L’histoire contemporaine du Heiva i Tahiti, intimement liée aux festivités nationales du 14 juillet, est également liée au pouvoir politique… Avec la parution du 17ème Archipol, le cahier des archives de la Polynésie, découvrez les origines et l’évolution de cette fête populaire et unique.

 

Bien que la société traditionnelle ait été très malmenée et les heiva longtemps proscrits, les Polynésiens ont su maintenir leur sens de la fête et des traditions.

Dans ce dernier numéro de Archipol, intitulé « Aux origines du Heiva i Tahiti : les fêtes nationales d’antan », Michel Bailleul revient sur plus de deux siècles d’histoire. Un ouvrage de 120 pages éclairant et richement illustré. De textes en illustrations – images, extraits d’articles et courriers officiels d’époque, etc. -, on mesure le chemin parcouru en quelques années pour arriver au Heiva i Tahiti que nous connaissons aujourd’hui, une fête annuelle qui permet à la population de se retrouver autour de sensations longtemps oubliées. Les célébrations de la « fête nationale » semblent bien lointaines, tant elles sont désormais dédiées à la culture polynésienne.

 

 

Depuis quand le Heiva i Tahiti est-il célébré ?

Avant d’être prohibés en 1819 puis réglementés à partir de 1847, les heiva – dans le sens de « divertissements » – étaient courants. Les danses traditionnelles ne reverront véritablement le jour qu’avec les premières célébrations du 14 juillet en Polynésie en 1881 : le « Tiurai » permet alors d’associer les Polynésiens aux réjouissances. C’est en 1985 que le Tiurai perd son nom d’origine pour marquer l’accession du territoire à l’autonomie : Gaston Flosse, alors président du Gouvernement polynésien, le baptise « Heiva i Tahiti ».

 

 

 

17ème Archipol : Pratique

En vente au Service du Patrimoine Archivistique et Audiovisuel et au Musée de Tahiti et des Îles au tarif de 3 000 Fcfp.

+ d’infos : www.archives.pf

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