N°99 – Teddy Tehei, chef du Service de la Culture et du Patrimoine

Valoriser le patrimoine et favoriser les rencontres avec le public sont notre priorité au Service de la Culture et du Patrimoine. C’est à ce titre que depuis 2013, nous nous sommes engagés dans le chantier d’aménagement de la vallée d’Ōpūnohu, à Moorea. A terme, un parcours de découverte archéologique et d’interprétation ethnobotanique de tout le domaine sera réalisé, un projet dont les détails sont à découvrir dans notre dossier du mois.

Le mois de décembre ne serait pas ce qu’il est sans l’incontournable journée des Arts Traditionnels, où les centaines d’élèves du Conservatoire en ‘ori tahiti, ‘ukulele, hīmene et ‘orero s’en donnent à cœur joie dans les jardins du Musée de Tahiti et des Îles. En parlant des jardins du Musée, sachez qu’en plus de deux expositions très originales – « Face à l’immensité », qui fait dialoguer des œuvres contemporaines et immémoriales, et « Des écritures à l’Ecriture », éclairage historique sur notre révolution lettrée – un guide des plantes a été édité pour permettre au public de percer, à son rythme, tous les secrets de la flore polynésienne.

Le salon Te Noera a te rima’i ouvre sa 9ème édition salle Aorai Tini Hau en ce mois où les liens de la fête de Noel sont célébrés. C’est l’occasion de glaner des créations réalisées par nos artisans venus des 5 archipels, d’où naissent des savoir-faire et des inspirations uniques.

Ce dernier numéro de l’année 2015 accueille un maître du pahu, Libor Prokop, dont vous ferez plus ample connaissance dans notre rubrique « 10 questions à ». Le musicien a bien voulu partager ses connaissances, qui, loin de nous ramener au passé, nous conduisent à la découverte de ce qui fonde une oeuvre toujours en devenir. A ce sujet, quelle est l’histoire de cet instrument millénaire et comment a-t-il traversé les générations ? Le pahu est notre trésor du mois. Et si nous avons choisi de le mettre à l’honneur de cette édition, c’est parce qu’il fait l’objet d’une nouvelle catégorie optionnelle de concours pour les orchestres participants au Hura Tapairu, « pahu nui ».

Mettre en lumière nos richesses, soutenir et promouvoir les actions culturelles et fédérer un public toujours plus large autour des valeurs de la culture : telle est, depuis 99 numéros, notre ambition. Et elle le restera pour tous les autres magazines à venir.

Au nom de l’ensemble des partenaires du Hiro’a, nous souhaitons à tous de très belles fêtes de fin d’année et vous donnons rendez-vous en 2016 avec toujours autant d’enthousiasme.

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