Les chemins de l’intégration

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Le 23 septembre dernier, les Soroptimists, organisation internationale féminine, organisait avec le Conservatoire Artistique et la mairie de Pirae un « concert pour la Paix ». Les bénéfices de cette belle action de solidarité vont servir à des enfants défavorisés qui souhaitent faire de la musique.

L’idée de départ était la célébration, comme chaque année pour les Soroptimists, de la journée internationale de la Paix en partageant avec les enfants des écoles un thème essentiel à la construction de notre monde : paix entre les hommes, travail sur les symboles de la paix, paix entre les communautés, paix intérieure…

Rejoints par l’équipe de la mairie de Pirae, où allait se tenir la manifestation, les partenaires ont souhaité aller plus loin en pensant au rôle joué par la musique et les arts en général dans le soutien à l’enfance défavorisée et à la socialisation.

Le « concert pour la paix » venait de naître.

 

Favoriser l’accès à la musique

L’idée de l’intégration sociale par la pratique des arts n’est pas nouvelle : elle prend par contre une nouvelle dimension face à la situation dégradée de l’économie générale, qui impacte directement le bien-être des familles.

Les parents ne peuvent pas tous proposer et surtout, financer les activités de leurs enfants, et ce même si les tarifs proposés par les établissements publics sont très souvent tirés à la baisse.

Actrice de développement plébiscitée par les États généraux, la Culture voit donc son rôle se renforcer. Et dans cette évolution, les établissements publics du secteur culturel ont leur partition à jouer et leur place à prendre. Fabien Dinard, directeur du Conservatoire, n’avait pas hésité à proposer aux Soroptimists un concert traditionnel/classique pour soutenir la cause de la Paix. Et le Club n’a pas hésité à signifier au directeur que la quasi totalité des recettes serait offerte aux enfants défavorisés, en vue de l’achat d’instruments de musique et du financement d’inscriptions. Pour boucler la boucle, Fabien Dinard a décidé à son tour de pérenniser ce concert, qui ouvrira désormais le programme annuel des manifestations de Te Fare Upa Rau, avec sans doute de nouveaux partenaires.

L’idée de construire des passerelles entre le monde de l’Art et la jeunesse en quête d’intégration témoigne d’un esprit de solidarité des acteurs culturels.

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